ISO/R 105:1959

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ISO/R 105:1959

Name:ISO/R 105:1959   Standard name:Title missing - Legacy paper document
Standard number:ISO/R 105:1959   language:French language
Release Date:31-Dec-1958   technical committee:ISO/TMBG - Technical Management Board - groups
Drafting committee:ISO/TMBG - Technical Management Board - groups   ICS number:
R6f. NO: IS0 / R 105 - 1959 (F)
CDU 677.06 : 667.2
IS0
DE NORM ALlS AT1 ON
ORGAN IS AT1 ON I NT ERN AT1 ON A LE
RECOMMANDATION IS0
ESSAIS DE
SOLIDITE DES TEINTURES DES TEXTILES
PREMIERE SERIE
iBre EDITION
Mai 1959
REPRODUCTION INTERDITE
Le droit de reproduction des Recommandations IS0 et des Normes
IS0 est la propriété des Comités Membres de I’ISO. En consé-
quence, dans chaque pays, la reproduction de ces documents ne
peut &re autorisée que par l’organisation nationale de normali-
sation de ce pays, membre de 1’1SO.
Seules les normes nationales sont valables dans leurs pays respectifs.
Imprimé en Suisse
Ce document est également édité en anglais et en russe. I1 peut 5tre obtenu auprès des organisations
nationales de normalisation.

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HISTORIQUE
La Recommandation IS0 R/105, Essais de solidité des teintures des textiles, première
série, a été élaborée par le Comité Technique ISO/TC 38, Textiles, dont le Secrétariat
est assuré par la British Standards Institution (B.S.I.).
Au cours de sa première réunion, tenue à Buxton, en juin 1948, le Comité Technique
créa un Sous-Comité pour étudier et unifier les propositions concernant les essais de solidité
de teinture des textiles. Ce Sous-Comité, désigné par la référence ISO/TC 38/SC 1, Essai
de solidité des teintures, commença ses travaux par l’étude d’un grand nombre d’essais,
en prenant pour base les normes nationales déjà publiées par un certain nombre de Comités
Membres et les procédés employés par des groupements spécialisds, tels que I’(( American
Association of Textile Chemists and Colourists D (A.A.T.C.C.), le ((Groupement d’Etudes
Continental-Européen pour la Solidité des Teintures et Impressions)) (E.C.E.) et la ((Society
of Dyers and Colourists)). Après différentes réunions tenues à Bournemouth (juin 1951),
B New-York (septembre 1952) et à Scarborough (juin 1954), le Sous-Comité arriva à un
accord sur les principes des essais proposés pour vingt et un modes de traitement relatifs
B la solidité des teintures.
Le premier avant-projet fut établi à partir du rapport élaboré à la réunion de
Scarborough (juin 1954). I1 fut adopté comme Projet de Recommandation IS0 par le
Comité Technique, lors de sa troisième réunion plénière, tenue à Southport, en mai 1956.
En date du 24 mai 1957, le Projet de Recommandation IS0 (NO 117) fut distribué
A tous les Comités Membres de 1’ISO et approuvé, sous réserve de quelques modifications,
par les Comités Membres suivants (au nombre de 23 sur un total de 38):
Autriche *Gr&ce Pays-Bas
Belgique Inde “Pologne
Bulgarie *Irlande *Portugal
*Canada Israël Royaume-Uni
Italie Suède
Chili
Danemark Norvège Tchécoslovaquie
Espagne Nouvelle-Zélande *U.R.S.S.
France Pakistan
Aucun Comité Membre ne se déclara opposé à l’approbation du Projet.
Le Projet de Recommandation IS0 fut alors soumis par correspondance au Conseil
de 1’ISO qui décida, en mai 1959, de l’accepter comme RECOMMANDATION ISO.
* Ces Comités Membres ont déclart! qu’ils n’avaient pas d’objection ti formuler contre l’approbation du Projet

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IS0 / R 105 . 1959 (F)
S O M MAI RE
I . GGNGRALITB
Parties Pages
1 . Principes généraux pour effectuer les essais . 5
2 . Echelle de gris pour l’évaluation des dégradations . 11
3 . Echelle de gris pour l’évaluation des dégorgements . 14
II . ESSAIS DE SOLIDITG DES TEINTURES A DIVERS FACTEURS
D ’ ALTÉRATION
...................................
4 . Acides 16
5 . .
Alcalis 17
6 . Blanchiment à l’hypochlorite . 18
20
7 . Blanchiment aux peroxydes .
8 . Carbonisage au chlorure d’aluminium . 22
Carbonisage à l’acide sulfurique . 24
9 .
...............................
10 . Chlorage acide 26
Lumière : lumière du jour . 28
11 .
12 . Mercerisage . 34
36
13 . Métaux dans le bain de teinture: sels de chrome .
37
14 . Métaux dans le bain de teinture: fer et cuivre .
15 . Solvants organiques . 38
Décatissage à l’eau bouillante (potting) . 40
16 .
Repassage: repassage au fer chaud . 42
17 .
18 . Frottement . 44
19 . Débouillissage à l’air libre . 45
20 . Soufre . 47
49
21 . Lavage: lavage à la main .
22 . Eau . 51
23 . Eaudemer . 53
24 . Goutte d’eau . 55
ANNEXE
... 56
Sources d’approvisionnement des fournitures nécessaires aux essais
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IS0 / R 105 - 1959 (F)
Recommandation IS0 R 105 Mai 1959
ESSAIS DE
SOLIDITE DES TEINTURES DES TEXTILES
PREMIERE SRRIE
I. GÉNÉRALITÉS
Premihre partie
PRINCIPES GGNGRAUX POUR EFFECTUER LES ESSAIS
1. INTRODUCTION
1.1 La première partie contient des indications générales, à l’usage des utilisateurs, sur les
méthodes d’essai de solidité des teintures et impressions des articles textiles. Elle contient
des précisions sur les domaines d’application et les limites des méthodes, des définitions de
certains termes et des commentaires sur la forme adoptée pour la rédaction des méthodes
et sur le contenu de chaque chapitre. Les modes opératoires communs à un certain nombre
de méthodes sont brièvement commentés.
1.2
Par solidité des teintures et impressions, on entend leur résistance aux divers facteurs d’alté-
ration auxquels les textiles peuvent être exposés, soit au cours de leur fabrication, soit au
cours de leur utilisation ultérieure.
1.3 Les méthodes peuvent être utilisées non seulement pour évaluer la solidité des teintures,
mais aussi pour déterminer la solidit6 des colorants. Dans ce dernier cas, le colorant est
appliqué sur le textile à un degré de clarté déterminé, par des procédés spécifiés, et le textile
est ensuite contrôlé de la manière habituelle.
1.4 Chaque méthode ne concerne que la solidité à un seul facteur d’altération. I1 n’a pas été
donné de directives pour contrôler la solidité vis-à-vis d’une suite de facteurs d’altération,
car les facteurs offrant un intérêt dans un cas particulier, de même que l’ordre de leur appli-
cation, peuvent varier.
1.5
Les méthodes d’essais ont été choisies de telle manière qu’elles correspondent au plus près
aux traitements habituels de la fabrication et aux conditions normales d’usage. En même
temps, ces conditions d’essais ont été maintenues aussi simples et aussi reproductibles que
possible. Les essais ne pouvant pas prétendre imiter toutes les conditions dans lesquelles
les textiles sont traités ou employés, les indices de solidité doivent être interprétés en
fonction des besoins particuliers de chaque utilisateur. Toutefois, ils fournissent une base
commune pour le contrôle et la définition de la solidité des teintures.
2. PRINCIPE GENERAL
2.1 Une éprouvette du textile à examiner, à laquelle est attaché du tissu non teint, s’il y a lieu
d’évaluer le dégorgement, est soumise à l’action du facteur d’altération que l’on désire
étudier. L’importance de la dégradation ainsi que celle du dégorgement sur le tissu blanc
(tissu témoin) sont évaluées et exprimées par un chiffre appelé indice de solidité.
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3. APERçU SUR LE PLAN TYPE DES METHODES
3.1
Les titres des principaux chapitres utilisés dans la description des méthodes sont les suivants :
Objet et domaine d’application
Principe
Appareillage et réactifs
Eprouvettes
Mode opératoire
Procès-verbal
Notes
4. OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION
4.1 Sous cette rubrique sont précisés, pour chaque méthode, le but de l’essai, son domaine
d’application, ainsi que les termes qui demandent à être définis.
4.2
Des précisions sont données sur les principales fibres naturelles, artificielles et synthétiques,
qui peuvent être soumises à chaque essai. Ces indications ne sont nullement limitatives et
toute teinture ou impression réalisée sur une fibre (seule ou en mélange) non signalée dans
le texte d’une méthode peut être soumise à l’essai. Dans ce cas, il est nécessaire de vérifier
et de signaler si le mode opératoire ne risque pas d’altérer la fibre. Cette remarque est parti-
culièrement valable pour toutes les nouvelles fibres synthétiques (fibres de polyacrylonitrile
pur ou en copolymère, fibres de polyvinyle pur ou en copolymère, fibres de polyester, etc.),
dont le développement est actuellement en pleine évolution et dont l’énumération risquerait
toujours d’être incomplète.
5. PRINCIPE (DE LA METHODE)
5.1 Un exposé succinct du principe de chaque méthode est donné, pour permettre à l’utilisateur
de vérifier s’il s’agit bien de celle qu’il recherche.
6. APPAREILLAGE ET RÉACTIFS
6.1
L’équipement et les produits nécessaires sont énumérés.
6.2 Les solutions destinées aux essais seront préparées en utilisant de l’eau distillée. Les concen-
trations des bains sont indiquées en millilitres par litre (ml/l) ou en grammes par litre (g/l).
Les qualités des produits chimiques employés sont indiquées dans chaque méthode. La
quantité d’eau de cristallisation est mentionnée pour les substances cristallisées et la masse
volumique est précisée pour les liquides.
7. ÉPROUVETTES
7.1 Des indications sont données pour la préparation de I’éprouvette simple et de I’éprouvette
composée, qui seront soumises aux essais, et pour les témoins de contrôle, dont il y aura lieu
de faire usage dans certaines méthodes.
Eprouvette simple. Petite quantité de tissu ordinairement prélevée sur un échantillon ou un
7.2
lot plus grand et destinée à subir l’essai.
7.3 Eprouvette composée. Eprouvette simple avec le ou les tissus-témoins blancs, qui y sont
attachés et qui doivent servir à évaluer le dégorgement.
I
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7.4 Témoin de contrôle. Echantillon de solidité connue, utilisé pour s’assurer que l’essai est
correctement réalisé.
7.5 Tissus. Les éprouvettes d’articles tissés et tricotés, de feutre et d’autres produits en pièces,
doivent être exemptes de tout pli afin que le traitement qui leur sera appliqué puisse produire
une action uniforme sur toute la surface.
7.6 Fils. Les fils à examiner peuvent être tricotés en un tissu dont un échantillon sera prélevé.
Ils peuvent être enroulés parallèlement, par exemple, sur un cadre en fil métallique en
forme d’U, puis cousus entre les tissus blancs. Pour les traitements à sec, on recommande
un enroulement serré sur une carte. Pour certains traitements au mouillé, sans tissu blanc
d’accompagnement, on peut employer des écheveaux de fil noués aux deux extrémités. Pour
les essais avec tissu-témoin, la quantité de fil B prélever sur l’échantillon B examiner devra
être sensiblement Cgale à la moitié de la masse combinée des tissus-témoins.
7.7 Fibres avant filature. L’essai des fibres avant filature peut s’effectuer sur une nappe obtenue
par peignage et compression, qui sera cousue ensuite entre les tissus blancs. Pour les essais
avec tissu-témoin la quantité de fibre à prélever sur l’échantillon à examiner devra être
sensiblement égale à la moitié de la masse combinée des tissus-témoins.
7.8 Tissus blancs pour essai de dégorgement
7.8 .I
Sauf spécification contraire, les tissus blancs (non teints) utilisés pour l’évaluation des
dégorgements doivent être en armure toile, d’un poids moyen et ne comporter ni apprêt, ni
produits chimiques résiduels, ni fibres chimiquement endommagées. Le coton et le lin
doivent être blanchis; les autres tissus doivent être nettoyés pour atteindre leur degré
normal de blancheur, mais sans blanchiment.
7.8.2 Le premier tissu-témoin doit être de la m&me fibre que l’échantillon soumis à l’essai ou,
si l’échantillon est un mélange, de la fibre présente en la proportion la plus élevée.
Le deuxième tissu-témoin doit être choisi conformément aux indications données dans
chaque méthode, ou suivant des prescriptions particulières éventuelles, ou l’on prendra
un tissu-témoin multi-fibre; dans ce dernier cas, il sera signalé dans le procès-verbal
d’essai que les dégorgements ont été évalués sur un tel tissu.
Lorsqu’on soumet des tissus mixtes à un essai, le deuxième tissu blanc sera choisi d’une
fibre analogue à la deuxième fibre en importance présente dans le tissu mixte.
7.8.3 L’indice de fluidité du tissu de coton employé comme témoin blanc ne devra pas excéder
5 rhes (poises réciproques), la mesure étant effectuée dans une solution cuprammonium
étalon, suivant la méthode de Clibbens et Geake * .
8. CONDITIONNEMENT
8. Un conditionnement spécial des éprouvettes et des tissus blancs attachés n’est généralement
pas nécessaire, mais ils ne doivent être ni trop humides ni trop secs.
8.2 Les essais, dans lesquels des différences de teneur en humidité des éprouvettes et des tissus-
témoins sont susceptibles d’influencer les résultats, doivent être effectués après condition-
nement dans les conditions normales, c’est-à-dire en équilibre hygrométrique dans l’air,
ii une température de 20 :I= 2 “C (68” f 4 OF) et à une humidité relative de 65 5 2 %.
NOTE : Dans les regions tropicales et subtropicales, on peut considérer la matikre comme ayant atteint
le conditionnement normal lorsqu’elle est en équilibre hygrométrique dans l’air à une température de
27 f 2 “C (81 f 4 OF) et ii une humidité relative de 65 f 2 %.
* Journal of the Textile Institute, vol. 19, page T 77 (1928).
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9. MODE OPERATOIRE
9.1 Les différents traitements auxquels on soumet l’éprouvette sont décrits, y compris l’évalua-
tion de l’altération de la nuance et du dégorgement sur le ou les tissus blancs. L’emploi
éventuel de témoins de contrôle est stipulé dans certaines des méthodes pour s’assurer de
l’exécution correcte des essais.
9.2 Les tolérances sont indiquées pour les valeurs numériques des dimensions, températures et
temps, quand cela est nécessaire. S’il n’est fait mention d’aucune tolérance, la précision des
mesures sera considérée comme suffisante, si elle correspond à l’emploi d’instruments
ordinaires avec des précautions raisonnables. La précision est indiquée, par ailleurs, par le
nombre de chiffres significatifs dans les valeurs données.
9.3 Par rapport de bain on entend le rapport entre le volume du liquide employé pour le traite-
ment, exprimé en millilitres, et la masse de l’éprouvette simple ou composée (c’est-à-dire
pour l’ensemble de l’échantillon et des tissus blancs éventuels), exprimée en grammes.
9.4 Mouillage. Un soin spécial doit Ctre apporté au cours de cette opération, afin que les éprou-
vettes soient uniformément imprégnées. En particulier, lorsqu’il s’agit de laine ou de
matières mixtes contenant de la laine, l’éprouvette doit être triturée soigneusement, soit à
la main, soit au moyen d’une baguette de verre aplatie à son extrémité, soit au moyen d’un
dispositif mécanique approprié.
9.5 Mouillage local. Pour les essais dans lesquels le tissu est mouillé localement en déposant
une goutte d’eau ou de réactif à l’aide d’une baguette de verre, on doit prendre soin de
ne pas gratter la surface du tissu afin qu’il ne se produise pas une modification de la réflexion
de la lumière et, par suite, de l’aspect.
Mouillage à 100% et augmentation de la masse. Lorsque le tissu est mouillé de façon à
9.6
contenir sa propre masse de liquide, il peut être imprégné de liquide, puis soit exprimé,
entre deux rouleaux caoutchoutés ou sur une plaque de verre au moyen d’un rouleau
caoutchouté, soit essoré par centrifugation. L’exprimage à la main ne donne pas un
mouillage uniforme.
Les températures sont indiquées en degrés Celsius (OC), généralement avec une tolérance de
9.7
plus ou moins 2 degrés (f 2 OC). Pour obtenir des résultats valables, un contrôle constant
de la température est indispensable.
10. SOLIDITE DES COLORANTS
10.1 Comme la solidité des colorants dépend de la concentration à laquelle ils sont appliqués,
il est nécessaire de spécifier les intensités de coloration étalons à utiliser par les fabricants
de colorants. A cet effet, une gamme-étalon principale de 18 teintes désignées comme
((Types Auxiliaires 1/1 et couvrant l’ensemble du spectre a été préparée et doit être
utilisée chaque fois qu’il est possible.
10.2 Des gammes supplémentaires ont aussi été réalisées, comportant d’une part des intensités
de coloration doubles (désignées comme types auxiliaires 2/1) et d’autre part des inten-
sités de coloration plus faibles (désignées comme types auxiliaires 1/3, 1/6, 1/12 et 1/25),
et doivent être utilisées quand les indices de solidité supplémentaires sont nécessaires.
10.3 Dans le cas des marines et des noirs, deux types auxiliaires seulement sont illustrés, soit 1/1
et 2/1, et dans la mesure du possible les indices de solidité correspondants doivent figurer
sur les cartes d’échantillons des fabricants de colorants.
Ces types auxiliaires sont établis sur un tissu mat (gabardine de laine) et sur un tissu
brillant (viscose). Des séries étalons des types auxiliaires sont conservées dans chaque
pays, à titre de référence.
10.4 Les types auxiliaires ainsi définis ne sont pas destinés A être soumis aux essais de solidité,
mais ils indiquent simplement à quelle intensité de coloration les indices de solidité des
colorants doivent être déterminés, quels que soient le colorant et la fibre à teindre.
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11. @,VALUATION DE LA SOLIDITE DES TEINTURES
11 .I Pour évaluer la solidité des teintures, on apprécie séparément la variation de coloration de
l’éprouvette soumise à l’essai et le dégorgement sur les tissus blancs. Les éprouvettes et les
tissus blancs sont examinés lorsqu’ils se sont refroidis après séchage et qu’ils ont repris
leur degré normal d’humidité.
11.2 La dégradation de la coloration de l’éprouvette se manifeste, soit par une modification de la
clarté, soit par un changement de nuance, soit par une modification de la vivacité ou par
une combinaison de ces effets. Quel que soit le caractère du changement de la coloration,
l’évaluation de la dégradation est basée sur l’amplitude du contraste visuel existant entre
deux surfaces colorées, l’une étant le tissu dans son état initial et l’autre, le tissu après
l’essai. Ce contraste est comparé visuellement à ceux illustrés par les cinq paires de bandes
de couleur neutre, matérialisées par l’échelle de gris pour l’évaluation des dégradations,
décrite dans la deuxii?me partie : (( Echelle de gris pour l’évaluation des dégradations. ))
En face de chaque degré de l’échelle figure un numéro allant
de 5 aucun contraste,
à 1 contraste important.
On donne comme indice de solidité de I’éprouvette examinée, le numéro de l’échelon de
l’échelle de gris donnant un contraste visuel équivalent à celui qui est observé entre
l’échantillon original et l’éprouvette traitée. Si le contraste se situe entre deux échelons, on
attribue à cet échantillon un indice intermédiaire, par exemple: 4-3 ou 3-4 (ces indices
étant identiques). L’indice 5 n’est attribué que lorsqu’il n’y a aucune différence entre
l’éprouvette soumise à l’essai et le tissu original.
Pour apprécier les résultats des essais de solidité à la lumière, les éprouvettes sont comparées
avec une gamme de huit étalons bleus sur laine qui ont été exposés simultanément à la
lumière. L’échelle de gris n’est employée qu’indirectement pour déterminer le degré de
dégradation qui doit être obtenu au cours de l’essai (voir onzième partie: (( Solidité des
teintures à la lumière : Lumière du jour. )))
11.3 Le dégorgement sur les tissus blancs peut résulter, soit de l’affinité propre du colorant passé
en solution, soit d’un réapplicage direct de la teinture sur les tissus blancs; il est observé
visuellement sur la face du tissu blanc en contact avec l’échantillon. Lorsque l’emploi de
tissus blancs (non teints) est prévu dans l’essai, l’éprouvette est placée entre eux. Lorsqu’on
examine des tissus imprimés, l’échantillon est disposé de telle sorte que la surface imprimée
soit en contact direct avec la moitié de chacun des deux tissus blancs. Il n’est pas tenu
compte de la coloration du bain. Pour évaluer le dégorgement, on utilise l’échelle de gris
pour l’évaluation des dégorgements, décrite dans la troisième partie: Echelle de gris pour
l’évaluation des dégorgements. Les indices de cette échelle vont
de 5 aucun contraste, représenté par deux bandes blanches,
à 1 contraste important, représenté par une bande blanche et une bande grise.
Le contraste entre le tissu blanc original et celui qui a été teinté au cours de l’essai est
estimé à l’aide de l’échelle de gris, d’une manière analogue à celle qui est décrite pour la
dégradation de la nuance au paragraphe 11.2 ci-dessus. Le dégorgement est évalué de façon
absolue, c’est-h-dire sans tenir compte de la clarté (intensité de coloration) du tissu soumis à
l’essai. On attribue un indice distinct pour le dégorgement sur chaque tissu blanc de nature
différente, sans tenir compte du dégorgement localisé Q l’endroit des coutures. Si, enl’absence
d’une éprouvette simple, le tissu blanc subit un changement visuel, ce sera une éprouvette
du tissu blanc ainsi traitée qui sera utilisée comme échantillon de référence pour l’éval uation
du dégorgement.

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11.4 Influence des traitements préalables QU ultérieurs. I1 est bien connu que certains pré- et post-
traitements ont une influence sur les solidités des textiles colorés. Aussi, tout changement
ou tout dégorgement sur un tissu-témoin blanc attaché résultant de l’application d’un
essai de solidité n’est pas nécessairement dû au manque de solidité du colorant lui-
même.
11 .5 Contriiles simples de la solidit6 des teintures. L’existence d’une méthode simple pour vérifier
le degré de solidité d’un tissu teint, en se référant à une teinture étalon, est extrêmement
utile pour les administrations qui reçoivent des marchandises en grandes quantités et qui
désirent déterminer si elles sont conformes à une pièce-type.
Quand il n’est pas essentiel de déterminer l’indice exact de solidité d’une teinture, on
peut se contenter de soumettre comparativement à un essai le tissu et un échantillon
d’une pièce-type et de comparer les résultats. Cette méthode peut être utilisée lorsqu’il
est seulement nécessaire d’établir si la solidité d’une teinture vis-à-vis d’un facteur
d’altération particulier est supérieure, égale ou inférieure à celle de la pièce-type.
12. CONDITIONS D’EXAMEN ET D’ECLAIRAGE POUR EVALUER LA SOLIDITI? DES TEINTURES
12.1 Pour évaluer la solidité des teintures, on dispose côte à côte dans un même plan, en les
orientant dans un même sens, un morceau du tissu original et l’éprouvette qui a été soumise
à l’essai, ou un échantillon du tissu blanc non traité et celui qui est teinté par dégorgement.
Tous ces morceaux de tissu sont placés au besoin en double épaisseur (ou plus), afin d’éli-
miner l’effet du fond sur leur aspect. L’échelle de gris appropriées est placée à côté dans
un même plan. Le champ environnant doit être d’un gris uniforme d’une clarté légèrement
inférieure à celle de l’Clément le plus foncé de l’échelle de gris pour l’évaluation des
dégradations. Les surfaces à comparer sont éclairées par la lumière du jour venant du nord
dans l’hémisphère nord, par la lumière du jour venant du sud dans l’hémisphère sud, ou
par une source d’éclairage équivalente de 540 lx (50 lm/ft2) ou plus. La lumière doit avoir
un angle d’incidence d’approximativement 45” et l’observation des tissus est faite environ
perpendiculairement au plan des surfaces.
13. PROCES-VERBAL
13.1 Les renseignements devant figurer dans le procès-verbal des essais sont indiqués sous ce
titre dans les méthodes.
14. NOTES
14.1 Les références bibliographiques et autres renseignements que l’on n’aura pas jugé utile
d’inclure dans le texte relatifà la méthode d’essai seront indiqués dans des notes.
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Deuxikme partie
ÉCHELLE DE GRIS POUR L’l%ALUATION DES DÉGRADATIONS
1. OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION
1 .I La deuxième partie donne la description et le mode d’emploi de l’échelle de gris prescrite
pour l’évaluation des dégradations de la coloration des textiles, provoquée par les essais
de solidité.
Une spécification colorimétrique précise de cette échelle est donnée en reférence. Elle
permet de vérifier si des échelles de gris nouvellement établies, ou qui pourraient se trouver
modifiées après un certain usage, correspondent bien à cette spécification (voir Annexe,
paragraphe 1).
2. PRINCIPE
2.1 L’échelle est constituée par cinq paires de bandes-étalons de coloris gris (en papier, en tissu
ou en autre matière), chacune représentant un écart visuel de couleur ou contraste. Les
différences ainsi illustrées qui sont déterminées par la formule des valeurs chromatiques
d’Adams, correspondent sensiblement aux indices numériques de solidité suivants (voir
aussi paragraphe 3.3):
Différences de couleur
Indices de solidit4
Unites N.B.S.
O
195
3
6
12
2.2
L’indice de solidité 5 est représenté sur l’échelle par deux bandes-étalons identiques, disposées
côte à côte, de couleur gris neutre, présentant une réflexion de la lumière de 12 Il%
(voir paragraphe 3). La différence de couleur est de O.
2.3 Les indices de solidité de 4 à 1 inclusivement sont illustrés par une bande-étalon (ou spécimen-
étalon) de référence, identique à celles qui sont employées pour l’indice 5, accouplée avec
des bandes-étalons (ou spécimens-étalons) de gris neutre similaire, mais plus clair ; les
écarts visuels des paires de gris forment une progression géométrique de différence de
couleur ou contraste, comme indiqué dans le tableau ci-dessus.
2.4 Emploi de l’bhelie. Placer côte à côte dans ud même plan et orienter dans le même sens un
morceau du tissu original et l’échantillon de ce même tissu ayant subi l’essai. Placer à côté
et dans le même plan l’échelle de gris. Le fond environnant doit être d’un gris uniforme,
d’une clarté légèrement inférieure à celle de l’Clément le plus foncé de I’échelle de gris,
S’il est nécessaire d’éviter l’influence du fond sur l’aspect des textiles, placer deux épaisseurs
ou plus du tissu original tant sous l’échantillon original que sous l’éprouvette qui a été
soumise à l’essai. Eclairer les surfaces à la lumière du jour venant du nord dans l’hémisphkre
nord, à la lumière du jour venant du sud pour l’hémisphère sud, ou par une source équi-
valente de lumière de 540 lx (50 lm/ft2) ou plus. La lumière devra avoir un angle d’incidence
sur les surfaces d’environ 45” et l’observation sera faite aussi perpendiculairement que
possible. Comparer l’écart visuel entre la teinture initiale et la teinture dégradée, avec les
divers degrés de l’échelle de gris. On donne à l’échantillon, comme indice de solidité, le
numéro de la paire de l’échelle de gris dont le contraste est équivalent B celui qui est
observé entre l’échantillon original et l’éprouvette traitée. Si ce dernier se situe entre deux
échelons de l’échelle, on attribue à l’échantillon une valeur intermédiaire, par exemple,
4-3 ou 3-4 (ces indices étant identiques). L’indice 5 n’est attribué que lorsqu’il n’y a
aucune différence entre l’éprouvette soumise à l’essai et le tissu original.
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ISO/ Fa 105 - 1959 (F)
2.5
Description des changements de couleur provoqués par les essais de solidité
2.5.1 Si l’on se sert de l’échelle de gris comme indiqué au paragraphe 2.4, le caractère du
changement de couleur, soit pour la teinte, soit pour la clarté, soit pour la saturation ou
pour toute combinaison de ces Cléments, n’est pas précisé, car la base d’évaluation est
constituée par l’écart visuel total ou contraste entre l’échantillon original et l’éprouvette,
qui a été soumise à l’essai.
2.5.2 Si l’on désire noter le caractère du changement de couleur que peut comporter la dégra-
dation, par exemple, lors de l’évaluation de la solidité d’un colorant, on pourra ajouter
à l’évaluation numérique des termes qualitatifs appropriés, dont la signification est
indiquée ci-après :
Signification
Indices
Contraste correspondant
aux indices suivants de l’bchelle
Nature du changement
de gris:
Diminution de l’intensité de colora-
3 Indice 3
tion seulement
Diminution insignifiante de l’inten-
3 plus rouge Indice 3
sité de coloration, mais couleur
devenue plus rouge
Diminution de l’intensité de colora-
3 plus clair
Indice 3
tion et changement de teinte
plus jaune
Diminution de l’intensité de colora-
3 plus clair
plus bleu Indice 3 tion et changement à la fois de teinte
et de saturation
plus terne
Diminution insignifiante de l’inten-
Intermédiaire entre
sité de coloration, mais couleur
4-5 plus rouge
indices 4 et 5
devenue légèrement plus rouge
2.5.3 Si des changements de couleur se produisent dans deux ou trois sens, on considère qu’il
n’est ni possible, ni nécessaire d’indiquer l’amplitude relative de chaque changement,
soit par des mots (tels que (( beaucoup D ou peu O),
soit par des numéros (par exemple: 1 = petit, 3 = grand),
soit même en indiquant d’abord le changement l
...

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